lalimaya

Ta peau satinée m'émerveille et m'emporte dans un tourbillon de sensations nouvelles. Nouvelles tout comme celles qui me font t'aimer encore plus. Depuis quand je t'aime, je ne sais pas vraiment. Je ne peux pas donner une date précise ou un moment important mais, le temps a eu un impact déterminant, ni trop tôt, ni trop tard. Et un jour, j'ai compris, je t'ai vue autrement. Je devenais inquisiteur avec les amis que tu fréquentais, jaloux d'un bras posé sur ton épaule. J'ai retiré les photos dans toute la maison, pour ne plus t'avoir sous mes yeux et surtout Elodie, a découvert avant moi, que je tombé amoureux. Je t'ai rappelé cette promesse et tu es partie du jour ou lendemain. J'ai brisé un jour d'anniversaire, une promesse et tes mots résonnent encore en moi, j'ai compris ce que tu as pu ressentir et le pourquoi de me faire jurer un acte, dont je n'avais plus le contrôle. Ne plus te revoir si jamais je tombais amoureux de toi. Un sacrifice de deux coeurs entrelacés pour l'éternité.

Ce baiser m'a et me hante encore. 

Tu es contre moi, je te serres si fort dans mes bras et mes larmes coulent, j'ai tant espérer ce moment et le vivre est un rêve qui se réalise. Ton parfum, qui n'a jamais changé depuis tes quinze ans, le grain de beauté près de ton oreille droit et celui au-dessus de tes lèvres, tes sourcils bien dessinés et surtout la douceur de ta peau. Ma folie est telle que j'ai eu peur, peur de te perdre et  également que tu es connu d'autres hommes. A ta réaction et a ta façon de m'observer si intensément, j'ai la réponse et je me sens flatté d'être ton premier, alors que tu as la quarantaine. 

Tu as eu cette patience, celle de m'attendre. Moi, je n'ai pas voulu franchir ce pas. Soudain, je navigue entre le rêve et le réel, mais se sont..

Tes lèvres sur les miennes et tu les caresses doucement, pour ensuite insérer et cajoler ma langue. Je suis surpris et sur un petit nuage. Tu as fais le pas suivant, le pas qui me fait pardonner ce baiser que tu n'as pas eu. Tu me pardonnes enfin ! 

Nous nous embrassons à perdre haleine, nos souffles perdus dans des espaces temps infinis, mon corps nu contre le tien habillé, mon coeur nu contre le tien en dentelle, ma virilité contre ta jupe droite et nous pleurons nos enfances, nos adolescences, nos années d'étudiants, nos souvenirs d'antan et tout ce qui fait que nous sommes à présent, ce nous.

Je te retire au fur et à mesure tes vêtements et à la pâle lueur de la lune, ton corps nu m'apparait enfin, se découpant dans cette semi- obscurité où je contemple chaque courbe. Non, ce soir, je ne vais pas te faire l'amour, je veux juste sentir nos corps l'un contre l'autre, t'embrasser et te serrer contre moi, s'endormir et se réveiller ensemble. Cette nuit, sera la plus belle de ma vie, car je la vis avec toi.

Tu es la femme de ma vie, tu es mon moi !